Maëna ANDRE

La première plongée

Démarche artistique

La peinture est pour moi un moyen d’expression permettant de mettre en image des histoires poétiques. Je souhaite questionner la place de l’humain et redonner plus d'importance au vivant.
J’ai donc imaginé un monde dystopique où seul un être humain a survécu et revient sur la Terre, l’Astronaute.

Dans cette œuvre, l’Astronaute chute lentement dans une piscine presque vide. Son corps défie les lois de la gravité, se livrant à une pesanteur intime, non pas celle des planètes, mais celle de la mémoire.
C’est un retour vers un lieu d’innocence, de jeux, de cris d’enfants, où jadis l’eau éclaboussait le ciel. Désormais, c’est le ciel qui éclabousse la terre. La végétation, timide mais tenace, s’accroche aux fissures du béton, tels des souvenirs d’enfance qui remontent des profondeurs du temps. Cette piscine n’est plus seulement un réceptacle d’eau, mais le reflet du temps : elle recueille ce qu’il reste du monde, et offre, dans son silence, la promesse d’un renouveau.