Julie Boban

Et sans prévenir, ça arrive.

Démarche artistique

Cet autoportrait s’inscrit dans un cycle de transformations : photographie (2019), illustration (2021) et aujourd’hui peinture, chaque médium reconfigurant l’image et ravivant le souvenir initial. La scène se situe dans une piscine, lieu de mémoire et de convivialité, condensant différentes temporalités : journées légères entre amis, lendemain d’un mariage, ou souvenirs plus anciens liés à un deuil. Le corps à demi immergé suggère transition et abandon, tandis que les papillons, surgissant du personnage, incarnent transformation, éphémère et renaissance. L’œuvre mêle influences impressionnistes (lumière et atmosphère aquatique), réalistes (fidélité au corps) et surréalistes (symbolisme des papillons), oscillant entre observation, mémoire et imagination. Au-delà du souvenir personnel, elle évoque un moment universel : celui où, entre surface et profondeur, l’on refait surface.