La France est le deuxième pays le plus équipé au monde après les Etats-Unis avec près de 3 millions de piscines privées. Sur BFM Business, le PDG de la société éponyme, souligne la très bonne santé du secteur des piscines individuelles. La crise, quelle crise ?  Malgré le contexte, les piscines individuelles ont la cote auprès des Français. Notre pays est même le deuxième le plus équipé au monde après les Etats-Unis avec près de 3 millions de piscines privées.

Invité de Good Morning Business ce jeudi  Jean-Louis Desjoyaux, PDG des Piscines Desjoyaux (leader mondial de la piscine enterrée), met en avant la résilience du secteur. Avant le confinement de février, nous avions une croissance de 20% et cela fait déjà plusieurs années que nous étions en croissance soutenue », explique le dirigeant. Et d’ajouter avoir terminé l’année avec « un chiffre d’affaires historique à 115 millions d’euros (+12%) et 14 millions d’euros de résultat net ». Le réchauffement climatique incite à s’équiper.
Et les perspectives pour les mois à venir sont très bonnes « autant en France qu’à l’étranger: nous avons des croissances très soutenues en Allemagne, en Espagne, en Italie, aux USA ».
Les raisons de cette appétence ? : « le réchauffement climatique et le retour des Français au cocooning. Les Français et les Européens souhaitent vraiment avoir une pièce complémentaire à la maison avec une piscine, un barbecue, une pergola… »

L’entreprise a ainsi construit l’an passé environ 6000 piscines individuelles en France. Une demande forte qui pèse un peu sur les délais de livraison. De quoi inciter à lancer « très récemment une école de formation de pose pour l’ensemble de notre réseau et européen » car « construire les piscines c’est simple par contre il faut les poser ». Ce n’est plus un plaisir de riches. Les chiffres globaux donnent raison à Jean-Louis Desjoyaux.
Selon la Fédération des Professionnels de la Piscine et du Spa (FPP), le nombre de piscines construites, déjà en croissance de +6% en 2019, devrait atteindre les +6,3% en 2020, soit près de 175.000 piscines supplémentaires, dont 58.000 piscines enterrées.
Le marché est équitablement réparti entre les piscines enterrées et les piscines hors-sol. Il faut dire que face à la demande, les fabricants ont maintenu ouvertes leurs usines même pendant le confinement. « Les piscines répondent en effet aux attentes de bien-être à la maison des Français qui se sont largement renforcées avec les mesures restrictives liées à la pandémie », explique la FPP. Et une certaine baisse des prix a permis à différentes franges de la population de s’équiper. Selon une étude, 42,2% des possesseurs de piscines enterrées ou hors sol fixes ont ainsi des revenus mensuels situés entre 1500 et 3000 euros par mois, 31,9% perçoivent entre 3000 et 4500 euros, tandis que 20,4% gagnent plus de 4500 euros mensuels. Journaliste Olivier Chicheportiche
Article et Interview BFM Business